SA NAISSANCE A LA ROSIERE

Maurice naît le 31 août 1910 à La Rosière, hameau de la commune d’Orsières en Valais, fils de Jean Joseph et de Hélène Faustine, née Rossier. La famille compte huit enfants : Marie Cécile, Jean Joseph, Louis Antoine, Anne Marie (décédée à 2 ans), Marie Marguerite, Joséphine Antoinette, Maurice Nicolas, Anna (Anne Marie).


Le village, accroché à la pente sur la rive droite de la Dranse , surplombe Orsières, chef-lieu de la commune, avec son église où les parents se sont mariés, le 9.5.1897 et dans laquelle Maurice recevra, le Baptême (11.9.1910) la Confirmation (6.6.1918) la Communion solennelle (1923)

Le hameau possède une chapelle dédiée à sainte Anne, un four banal pour la cuisson du pain et à l’époque une école. Tout autour, des champs et des pâturages qui permettent une agriculture de subsistance, pratiquée par de modestes paysans de montagne, fiers de leur liberté. Au fond de la vallée, côtoyant la Dranse, serpente la route qui, par le Grand-Saint-Bernard, relie Canterbury à Rome, l’Angleterre à l’Italie. En face de la maison paternelle, le Catogne ; s’il restreint l’horizon, il est aussi point de repère pour les voyageurs empruntant cet axe nord-sud. Au-dessus, un mayen, Les Crêtes et plus haut encore un alpage, Moay, où Maurice exercera la fonction de berger.

C’est dans ce terreau rude mais sain que Maurice, grandit et développe ce qui lui permettra de discerner et d’accomplir sa vocation.